Bandeau.

L'orientation en fin de troisième penchait vers l'enseignement technique pour deux raisons essentielles. Primo le handicap de l'absence de culture intellectuelle initiale ne s'était pas résorbé dans le premier degré, des difficultés dans les matières littéraires subsistaient de manière perturbantes. Secundo, la découverte de la mécanique au travers de la pratique de la moto produisait un attrait pour l'analyse de systèmes en fonctionnement. Il émergeait un désir d'expression et de créativité dans des domaines concrets que cette voie devait assouvir et développer.
 
Le déménagement des parents de la région parisienne vers La Loupe en Eure-et-Loir entrainait le regroupement au sein de la cellule familiale. Ce rassemblement correspondait vraisemblablement à un élan naturel, vital, humain, mais il obéissait aussi et surtout à un besoin de normalisation sociétale... La réussite aux concours d'entrée dans ces sections technologiques offraient deux possibilités. Le lycée technique de Dreux se situait géographiquement plus près, mais son accès se montrait plus contraignant, moins souple.  Lycée Technique Le MansLe choix définitif se portait sur le lycée technique d'état de Le Mans qui jouissait d'une notoriété plus importante, notamment par la présence d'une classe préparatoire aux grandes écoles renommée. Cette ville possédait en outre l'avantage d'accueillir une ligne de chemin de fer directe avec des dessertes favorables.

 

 
Les trois années du second degré de l'enseignement secondaire qui se sont déroulées dans cet établissement devenu "lycée Gabriel Touchard" ont engendré quelques faits relatés autour de cinq axes :